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Ronaldinho
30/08/2005 11:37
JEUDI DERNIER, le FC Barcelone a enregistré un record historique. Grâce à Isabel, une architecte de 29 ans, le club catalan a dépassé son record d'abonnés datant de 1986.
Désormais, ils sont 108 929 à posséder une carte de socios. Pour expliquer sa démarche, la jeune Barcelonaise a évoqué l'ambiance « incroyable » du Camp Nou mais aussi le plaisir de pouvoir applaudir ses joueurs préférés, « à commencer par Ronaldinho ». La presse catalane n'a pas manqué de saluer cet engouement populaire qui coïncide avec la « Ronaldinho dépendance » du Barça, constatée par tous les observateurs espagnols. Durant sa longue indisponibilité de cinq semaines en raison de sa blessure à la cuisse droite, Ronaldinho a en effet cruellement manqué à son équipe. Depuis son retour en championnat, il y a une semaine, l'équipe catalane a remporté deux matchs (3-1 chez l'Espanyol Barcelone, 4-0 à Murcia en Coupe du Roi). Avant la réception du Celta Vigo, hier soir, le quotidien « Sport » établissait cette équation : « Ronaldinho = gagner ».
Une technique hors du commun Les chiffres sont effectivement éloquents*. Avec son « crack », comme le surnomment les médias locaux, le Barça a remporté neuf matchs sur seize, toutes compétitions confondues. Sans lui, il n'en a gagné qu'un sur cinq. Limité aux seuls matchs de championnat, le constat est tout aussi frappant. Sans lui, 0 % de victoire. Avec lui, 50 % de matchs gagnés... D'un point de vue personnel, l'ancien Parisien s'éclate. Il a déjà inscrit dix buts (contre quatorze au total pour sa première saison au PSG) et a offert sept passes décisives. Au-delà des chiffres, les supporters barcelonais, qui saluent chaque matin son arrivée sur le parking du Camp Nou par une véritable ovation, sont séduits par trois points essentiels. D'abord, Ronaldinho propose une qualité technique hors du commun. Ensuite, son implication sur la pelouse est totale et contagieuse. « Il a changé l'esprit des autres joueurs, témoigne Joaquin Martin, un fidèle du Camp Nou. L'envie de se battre, de gagner, de jouer est plus forte quand il est là. » Enfin, le seul nom du champion du monde permet au club de retrouver sa place dans l'univers du football et de refaire parler de lui, en Europe, en Amérique du Sud mais aussi en Asie. « Mais Ronaldinho ne peut pas tout faire au Barça, soulignait il y a quelques jours avec lucidité Johan Cruyff, ancien entraîneur du club. Les autres joueurs doivent aussi assumer leurs responsabilités au sein de l'équipe. » Ronnie pourrait alors assouvir sa soif de titres.
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